Peachfuzz de Creep 2 vous amènera vraiment ailleurs. (10/10).
Qui est ce loup nommé Peachfuzz ?
Parce que Creep 2 est soutenu par un scénario original, j’en parle. D’ailleurs, comment apprécier le scénario de Mark Duplass et Patrick Brice? Vu que le suspense et l’imprévisibilité règnent, cette histoire originale ne laisse pas indifférente ou indifférent.
De plus, l’élément intéressant de Creep est la (ou les) motivation(s) de « Josef » jusqu’à la scène finale. Et il est vrai que la performance du comédien Duplass démontre que vous ne pouvez pas vous empêcher d’être son ami. Après tout, nous savons précisément qui est « Josef / Aaron ». Alors pouvons-nous vraiment être aussi investis dans ce deuxième acte ?
Quand on connait Le Projet Blair Witch et Paranormal Activity, il est dur d’être impressionné par le « Found footage », de nos jours. Ce n’est pas une question de sous-genres, mais de narration. C’est cela qui rend l’ intrigue d’une histoire captivante. Pour preuve, la surabondance de films vides onéreux.
Non seulement les objectifs de Creep 2 sont différents mais coupent encore l’herbe sous le pied. Dès le départ, « Aaron » raconte à Sara qu’il est un tueur en série. Il lui demande même de filmer un documentaire dans l’espoir de retrouver sa passion pour son « hobbie ». Cela rappelera même à certaines et certains, Derrière le masque (Behind The Mask: The Rise Of Leslie Vernon) et Le Baiser empoisonné avec Meg Ryan. Ce n’est pas une mauvaise chose car humour, folie et histoire d’amour installent une ambiance déroutante avec diverses perspectives.
En effet, même la chanson de Xiu Xiu « Botanica de Los Angeles » marque, à ma grande surprise, un final où toute une folie SM entre les deux protagoniste d’un couple est objective (Cf Esther Vilar). Par intérêt, Sara est fasciné par « Aaron » et. « Aaron » est attiré par cette « surprise’. Est-cela le rêve d’une histoire d’amour inévitable et moderne ?