La Baby-Sitter 2017 et la nostalgie des 80 (8/10).
La Baby-Sitter avec Samara Weaving, c’est réellement fou.
C’est un très bon film drôle imprévisible. Il pourrait même passer à la télévision car il n’est pas très effrayant. Par moments, ce film m’a fait penser à Patchwork (2015), Muder Party (2007) et à Terreur au 13e étage (2006). C’est un bon mélange de vie réelle, de comédie et d’horreur qui nous fait passer un bon moment.
L’histoire est centrée sur le garçon de 12 ans dont les parents pensent toujours qu’il a besoin d’une baby-sitter. C’est exactement ce à quoi devrait ressembler un bon amusement pour Halloween. D’ailleurs, même si vous êtes dans la trentaine ou la quarantaine, ce film sera très agréable. De plus, même si vous connaissez ou reconnaissez tous les ficelles du scénario avancé ici, vous serez emporté par l’intrigue. Mais sachez que le réalisateur le sait et vous amènera tout simplement vers d’autres contrées pour consciemment vous déstabiliser.
En effet, Joseph McGinty Nichol, dit McG fait un travail étonnant à travers les images. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas beaucoup de réflexion à avoir. Chacun des trois protagonistes centraux (la baby-sitter, le garçon et sa fille) donnent un bon spectacle, bien que c’est Les Goonies (1985) version horreur. Les caricatures ne sont pas en reste et faussent les pistes. Elles vous piègeront assez facilement. Vous n’avez aucune idée de ce qui va arriver et quand c’est le cas c’est hilarant.
Judah Lewis et Samara Weaving sont fantastiques dans cette production de Netflix. Il n’y a pas d’excès ici, même si le sujet est très réussi avec tous les détails qui comptent comme un film coréen. OK, c’est un peu ringard de dire cela mais il y a un retour vers l’horreur des années 80. Une nostalgie disparue que vous fera oublier tout ce qui se passe en ce moment.