Art, lectures, films et apocalypse

Art underground ou uniquement grand public ?

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« Art ! » © Michael D’Amour

L’art, la lecture, votre militantisme et l’apocalypse vous dirigent dans quelle direction ?

De fait, l’art, la lecture et l’apocalypse sont devenus indissociables. Certes cette réponse est étrange. Mais, étant donné que les contes graveleux de Peter Sotos (2007Show Adult) posent des questions essentielles sur votre militantisme « positif », j’écris ici aujourd’hui.
D’autant plus que parler de cet auteur amène à discuter du concept de l’art en général.

Pour histoire, depuis 2000, j’ai connaissance de cet écrivain américain. Merci à Stephen Bessac (Kickback), Néon Fanzine et Apocalypse Culture (Camion noir, Adam Parfrey).
D’ailleurs, éduqué avec la souffrance et la terreur à travers les mains de mon père, certaines émotions négatives ont toujours été omniprésentes et non réglées.
Effectivement, grâce à la politique française des amis parasites de Michel Debré, je suis devenu un « témoin de la vie ».

Dans la mesure où la vision et le ressenti des autres animaux humains sont encadrés, la critique de ces deux films arrive à point nommé.

Murder Party (2007) : 10/10.
En admettant que vous appréciez l’humour noir anglais et les films de John Hughes, cela vous plaira.
Pourquoi ? Parce que le scénario englobe des étudiants — fils et filles à papa — décrits dans les moindres détails. J’ai été très surpris et amusé car leurs abus (drogue, etc) les rend encore plus faibles — pour des sangsues du système. En résumé, applaudissez ces « interprètes de l’art », en regardant vos enfants grandir et dire les mêmes niaiseries. Ha, ha, ha !

Bag Boy Lover Boy (2014) : 8/10.
Étant tourné comme un vieux film ’80s de New York*, il est représentatif des perdants qui n’ont rien à perdre. Bien que certaines séquences sont lentes, le climat est oppressant et malsain comme la bande dessinée « Doghead » (Al Columbia – ). L’histoire, abordant divers thèmes, est pleine de vérité et de pureté.

*= Le Droit de tuer (1980) et The Bride of Frank (1996).

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