George A Romero, Michael D’Amour vous remercie pour votre influence. đ
Monsieur George A Romero s’est Ă©teint Ă l’Ăąge de 77 ans.
George A Romero Ă©tait le cĂ©lĂšbre rĂ©alisateur amĂ©ricain du film culte « La Nuit des morts vivant (1968) » . D’ailleurs, c’est lui qui avait lancĂ© le genre « films de zombies » .
Ă mes yeux, cela restera toujours Ă©tonnant par rapport aux film d’Ă©pouvante avec des « non morts voraces ».
Ătant donnĂ© que ma premiĂšre approche n’a pas Ă©tĂ© ce film â mais « La RĂ©volte des morts-vivants » (1971) et « Le Massacre des morts-vivants » (1974) , je me rappellerai toujours de « Creepshow » (1982) rĂ©alisĂ© par lui.
Pourquoi ?
Parce que, dans les annĂ©es 80, il fallait avoir les moyens et ĂȘtre majeur pour voir, acheter ou louer des « atrocitĂ©s cinĂ©matographiques » . De plus, le carrĂ© blanc (norme tĂ©lĂ©visuelle) et le respect traditionnel envers nos ancĂȘtres n’allaient pas Ă vau-lâeau comme aujourd’hui.
Ă ce sujet, un exemple assez extrĂȘme est la rĂ©vĂ©lation du rĂ©alisateur français Gaspard NoĂ© au sujet du cadeau d’anniversaire de sa mĂšre lors de ses 18 ans.
Dans la mesure oĂč de vieux films me rappelleront toujours des souvenirs positifs, je ne peux que remercier George Andrew Romero et le magazine Mad Movies.
En effet, deux phrases me hanteront Ă tout jamais : « Je veux mon gĂąteau, Bedelia ! » et « Ils vont t’attraper, Barbara ! » .
Pour autant, si ses quarante-neuf annĂ©es de mĂ©tier peuvent sembler courtes, elles pĂšsent lourdement. Au regard de ce qu’ont rĂ©alisĂ© certains de ses confrĂšres, cela est important.
En dépit de la redondance de son sujet, sa perception a marqué une époque.
Et puis, Ă©tant donnĂ© que mon album concept bande dessinĂ©e « Haché » a subi son influence passĂ© (Bruiser et le Noir et blanc), une ligne de sa « critique sociale » ressort d’une Ă©trange façon.
Effectivement, si vous regardez le film de Jorge Grau sorti en 1974, vous verrez de quoi je veux parler et de son influence réutilisée. Ha, ha, ha !