Ça, produit par Andrés Muschietti, est véritablement une surprise (10/10).
Ça n’est pas uniquement destiné aux fans de Stephen King.
Et tout ça, bien entendu, fait partie de notre histoire personnelle avec ses romans et ces diverses interprétations cinématographiques. Ha, ha, ha !
Bien que cette nouvelle version suggère certains éléments du livre, vous allez voir de nombreux écarts. Mais c’est une autre raison pour laquelle je ne comparerai pas la version de 1990 et celle de 2017. En effet, chacune représente une interprétation unique de ce livre extraordinaire avec une intensité palpable et énorme.
Dans la mesure où certains aspects ont été changé ou négligé, vous ne pourrez détourner votre attention au sujet des diverses et sommaires interprétations de la peur. Mais ces décisions ont été faites pour de bonnes — et réelles — raisons, comme dans la minisérie avec Tim Curry. Les intentions sont louables et ne desservent pas les « incidents » de la petite ville de Derry dans le Maine.
Alors que la nostalgie joue un rôle pour fidéliser les fidèles à la minisérie, il est clair pour ceux qui ont lu le livre que le film s’éloigne de l’histoire de Stephen King. Mais, rassurez-vous, il n’y a pas de problèmes stylistiques comme Leatherface (2017) ou Transfiguration (2016) parce que les deux heures ne se voient pas.
Dans la mesure où la version d’Andrés Muschietti est réellement captivante, je ne peux que la recommander joyeusement. Il est vrai que, étant fan de Clive Barker, je m’incline difficilement, surtout honnêtement et sincèrement. D’ailleurs, oppressantes et divertissantes, les images vous tiendront en haleine.
En dépit du fait que les normes cinématographiques concernant la violence directe et l’oppression envers les enfants sont tabous. Le succès phénoménal de film 2017 n’est, de fait, pas anodin. En effet, l’éclat inné de Bill Skarsgård laisse beaucoup de choses à explorer.
En résumé, il y a un engouement pour des adaptations passionnés et sérieuses.