Javier Botet est incroyable dans le film Freehold aka Two Pigeons (10/10).
L’espagnol Javier Botet est le nouveau Michael Berryman.
Parce que Javier Botet a le physique de l’emploi comme Michael Berryman, je me permets de parler du film Freehold aka Two Pigeons. Surtout que aucune prothèse ou aucun maquillage n’ont été utilisé par le géant le plus reconnaissable du cinéma.
C’est la raison qui rend Two Pigeons très divertissant même si cette comédies est sombres et captivante. Ce film donne des idées à travers ces deux protagonistes principaux qui nous entraînent dans un beau cauchemar. D’autant plus que la trame facile et contemporaine. D’ailleurs, les exemples sont nombreux. Certaines ou certains pourront même trouver ce voyeurisme de mauvais goût, mais ne pourront détourner le regard. Cela m’a beaucoup fait penser, par exemple, à l’humour de la série britannique Inside No. 9. Ici, l’idée de confort et de sécurité n’étant rien d’autre qu’une illusion. Ce film montre bien qu’il n’y a pas besoin d’être « malade » pour torturer les plus vulnérables.
De fait, ce film montre que notre société a un gros problème part rapport à l’apparence. Avant tout, les détails sont omniprésents, bien que l’agression est détournée. De plus, une fois que l’invasion devient vraiment onirique, tout se joue ensemble. Cela crée une sensation étrange entre les diverses situations. Le comique de situation échappe à la logique d’une certaine manière mais rend la situation plus palpitante qu’elle ne devrait l’être.
Autre chose étonnante, les motivations sont révélées lors des «conversations» avec deux pigeons qui reviennent sur le rebord de la fenêtre des deux acteurs.
En conclusion, tout est beau, tout est joli, mais chacun et chacune reste et restera le parasite de l’autre. Ce film en est bien la preuve. Il montre la déliquescence de votre sociète. Vous êtes prévenu. Ha, ha, ha !