Tragedy Girls et la « mentalité de pauvres » démontrent le pouvoir des réseaux sociaux (8/10).
Tragedy Girls et la « mentalité de pauvres » sont à applaudir.
« Tragedy Girls » est un film qui m’a laissé une forte impression comme Pachtwork (2015). C’est une autre comédie horrifique — assistée par Tyler MacIntyre — qui dépeint, encore une fois, des personnages étranges. C’est assez amusant et agréable. De plus, on y voit la société moderne absorbée par la « mentalité de pauvres » encensée par vos élites (stars, présidents, etc) . Obsédés par les « strass et paillettes » promises par les médias sociaux, certaines et certains redorent le blason de leur condition de ver ou d’esclave. Et puis, quand une « mentalité de pauvres » — de plus en plus omniprésente — confirme la notion de l’homme jetable et dispensable, on ne peut que jubiler.
C’était magique de suivre le blog, les hashtags et les messages de ces deux nénettes. La plupart des scènes font l’apologie de la comédie noire. Pour preuve, chaque femme est une prédatrice, et tout homme (« porte-monnaie sur pattes ») est sans défense. Certes, tout les individu doit recourir à des mesures drastiques pour «donner une leçon», mais à quel prix ?
Et oui, les malades mentaux viennent d’horizons très différents, de nos jours. De plus, les femmes et les hommes sont devenus égaux quand on lit les faits divers. C’est pourquoi mon problème principal ne réside aucunement dans la manière dont le sujet est traité (Cf. Esther Vilar — L’homme subjugué). Vu que les femmes malades mentales sont traitées comme des « reines dominatrices », il faut un type spécial de misandrisme pour trouver ce genre de films amusant. Et comme elles sont merveilleuses et font la lumière sur des problèmes graves, je ne peux qu’adorer. De plus, la blonde aux cheveux courts est la belle femme (Negasonic Teenage Warhead) dans Deadpool (2016) !
En conclusion, ce film a laissé un excellent goût dans ma gueule de loup. Ha, ha, ha !