Mayhem 2017 est une excellente surprise (9/10).
Mayhem avec Steven Yeun est plus entraînant que The Belko Experiment.
La satire sociale du film Mayhem vous est destiné si vous travaillez pour une grande entreprise pleine de promesses. Si vous vous demandez quel énergumène dirige votre société, ce film est fortement conseillé. D’ailleurs, ce petit bijou est techniquement parfait. Il est bien joué et scénarisé et, en général, plus amusant que d’autres. C’était une bouffée d’air frais dans le film d’exploitation.
À propos de ce subtile coup de poing dans le visage, rien ne sonne ridicule ou cliché. Vous constaterez que le scénario et le réalisateur ont réalisé beaucoup de prouesses inoubliables. Même Steven Yeun est beaucoup plus versatile que dans The Walking Dead. De plus, Samara Weaving y apparaît aussi. Non seulement elle apparaît dans La Baby-Sitter (2017) mais aussi dans ce film de Joe Lynch. Dans la mesure où elle écoute du gros death metal, j’étais d’autant plus subjugué. Ha, ha, ha !
Mais bon, pour en revenir aux images, même si les échauffourées vues sont excessives, toutes spectatrices ou tous spectateurs seront connectés aux symptômes de notre société. Ici, indigence et conflits donne un réalisme certain qui m’a apparu plus entraînant que The Belko Experiment. Le Prix du danger (1983), Chute libre (1993) et Battle Royale (2000) ont exploré le même thème qui est lien direct avec le « modernisme positif » faisant écho aux louanges modernes de l’après-guerre. Ces diverses époques ajoutent aussi — consciemment ou inconsciemment — beaucoup de matière au film.
Ne vous attendez pas à autre chose qu’à de la violence excessive et à des fous rires décalés. À mes yeux, autant dire que ce film — comme le livre de Boyd Rice « No » (3e édition rééditée en cette fin 2017 — montre un malaise humain objectif montré intentionnellement à travers un « délire artistique ou littéraire ». Passez un bon moment, même si vous croyez au monde des bisounours.