Vu au cinéma, Jeepers Creepers 3 est l’épisode pilote d’une improbable série (0/10).
Ce film américain Jeepers Creepers 3 m’a profondément déçu.
À première vue, cela devait être une consécration. Bien que plus de dix années s’étaient écoulées, toutes et tous étaient présents pour revoir cette « chose ». De plus, la créature de Victor Salva pouvait se frotter aux icônes de la Hammer et aux monstres de Guillermo Del Toro (Hellboy).
Au début, vous comprendrez assez vite que ce film est confus, lent et parsemé d’effets spéciaux (CGI) à la Sharkanado. D’autant plus que le réalisateur a décidé de ne pas céder à la facilité en entremêlant 3 histoires en une.
Il y a beaucoup de points communs avec les épisodes pilotes (ou tests) pour faire une série. Le problème est que, ici, même le téléfilm de science-fiction américain Annihilator, Le Destructeur (1986) maintient plus un intérêt certain. Tout cela montre bien la situation complétement folle de ce soi-disant dernier chapitre très fade. Il y a même des moments où le comique de situations est présent. À ce sujet quand vous verrez la scène « Royal Canin » avec le « creeper », vous serez forcé de rire.
D’ailleurs, le dernier chapitre — entre le 1 et le 2 — de ce « senteur de peur » détruit toute la chronologie installée entre les trois. Les différents récits tournent autour de 10 personnes. Pour preuve, le manège des « caractères principaux » qui sont, pour la plupart d’entre eux inutiles. Des fois, on dirait que l’on regarde un épisode de Disney Channel ou Nickolodeon où on chante avec les « monstres du placard vide ».
Malgré le final avec Gina Phillips et son « caméo de 15 secondes », cette « œuvre » de Victor Salva n’a aucunes scènes intrigantes ou d’atmosphère comme les précédents. De fait, le montage et l’éclairage sont si « attentionnés » que vous ne pouvez même plus vous rendre compte de quelque chose.