Hellraiser Judgment surprendra les fans de Jan Švankmajer et Floria Sigismondi (10/10).
Hellraiser Judgment est un chef-d’oeuvre visuel.
Avant toute chose, Hellraiser Judgment conclut définitivement la saga Hellraiser et de fait bénéficie d’un final grandiose. Il s’éloigne visuellement du premier réalisé par Clive Barker. De plus, cette œuvre se démarque avec un imagerie proche de celle de Jan Švankmajer (République tchèque) et Floria Sigismondi (Italie). Pas de Jean-Pierre Jeunet, ici. D’ailleurs, le scénario est plus entrainant que toutes les copies ou transitions récentes vues.
Pourquoi ? Parce qu’il tente de rester proche des racines de l’idée originale avec un concept artistique autre. Évidemment, la première chose que vous remarquez est l’absence de Doug Bradley dans le rôle de Capitaine Elliott Spencer ou de L’ange de souffrance. Mais bon, dans la mesure où les Cénobites passés ont totalement disparu, le nouveau Pinhead (Paul T. Taylor) a fait un excellent travail compte tenu de ce qu’il devait faire avec le script donné.
Honnêtement, je ne pense pas que ça va être votre nouveau Hellraiser préféré, mais si vous lui donnez une chance, vous serez surpris. Pour histoire, après avoir regardé l’original enfant, le personnage principal «Pinhead» a laissé une empreinte indélébile dans mon esprit comme tous les «personnage d’horreur» (Elvira, Mercredi Addams, Dracula, Frankenstein, Jason Voorhees, Freddy Krueger…). Malgré mon engouement, je ne pouvais que remarquer le déclin de cette franchise.
Ce n’est en aucun cas le meilleur film au monde, ou même le meilleur film de la série, mais facilement dans mon top 5 des films 2018. Si vous êtes fan de Hellraiser comme je suis, alors je suis sûr que vous l’apprécierez. Si vous n’êtes pas très enthousiaste en lisant ma critique ici, alors regardez Tragedy Girls (2017). Ha, ha, ha !
En conclusion, je reste un grand fan du mythe Hellraiser malgré tout. Merci à celui qui a fait ce film, j’ai vraiment apprécié la fin.