Fabricated City montre conspiration et amitié (10/10).
Le film coréen Fabricated City m’a réellement surpris.
L’intrigue de Fabricated City de Kwang-Hyun Park est un peu similaire à d’autres, mais reste très original et captivant. C’ est un film qui redéfinit incroyablement une « intrigue bateau » avec des visuels spectaculaires, beaucoup de travail de caméra et de technologies modernes idéalisant le complotisme.
Cependant, le film démontre qu’il peut surmonter son scénario fragile en avançant un complot qui s’étend sur deux heures. Même deux ou trois rebondissements de trop sont utilisés. En plus de cela, le rythme et la direction lui donnent un look très détaché avec ces multiples scènes au ralenti. Ces choses non redondantes apportent une direction qui laissent penser que les coupures constantes et les angles de caméra étranges font des visuels divertissants également.
Le jeu des comédiennes et des comédiens est très posé et réaliste. Mais est-ce que cela fonctionne pour ce genre de film ? Oui, parce que le héros est un peu terne même si, dans l’ensemble, ce film est à voir.
L’excellence du film est visible dès le début. D’ailleurs, ce sera, peut-être, la meilleure partie du film pour certaines et certains. Au fur et à mesure que le film progresse, quelque chose d’extrêmement surprenant se révèle. Chose similaire par rapport au reste de la distribution, en particulier au sujet des amis de Kwon Yoo et des autres antagonistes (ex: Eun-kyung Shim de Sunny).
Des films comme celui-ci met en lumière positivement l’avenir du cinéma coréen. Surtout quand une bonne vieille narration et de la créativité créent ces petits miracles. D’ailleurs, cela montre la différence entre les concepts orientaux et occidentaux. Parfois, le fait de se concentrer sur le sensationnalisme relève le grotesque de la vie, les limites de la perception, la valeur de production. Le fonctionnement à sens unique (narration, développement, exécution avec de belles images) n’est pas asiatique.
