The End of the Fucking World 2017 est beau et surprenant (10/10).
The End of the Fucking World est à regarder sur un bon coup de tête.
Et oui, The End of the Fucking World est à regarder sur un bon coup de tête. D’autant plus que c’est très bien construit et très anglais. Effectivement ceci est une version contemporaine de Bonnie et Clyde mêlée d’humour noir. D’ailleurs, l’un des protagonistes principaux est un éventuel sociopathe qui se prépare à tuer l’autre.
Pour information, le jeu des acteurs est réaliste. Les personnages sont brillants mais le spectacle fait exactement le contraire. Comme un épisode d’Inside 9, de Garth Marenghi’s Darkplace ou de Father Ted, les situations sont décalées et hilarantes. Certes, chaque choix a des conséquences dans ce conte tragique. En raison des actions des jeunes protagonistes envers certains types d’ adultes, les erreurs sont irréversibles. Le fait d’ endommager la vie d’enfants et de son entourage n’est pas sans conséquences.
Les performances sont magnifiques. mais j’ai hâte de voir la saison 2. Surtout quand on a vu Alex Lawther dans un épisode tordu de la série Black Mirror (« Shut Up and Dance »). Ce mec a une longue carrière devant lui, tout comme Jessica Barden. C’est rafraîchissant de voir ces acteurs qui ressemblent réellement à des adolescents jouant des adolescents.
Dans la mesure où Dawson et compagnie montrent des adultes jouant le rôle de jeunes à la vingtaine, ça change la donne. C’est sombre, c’est réel, c’est entraînant, et c’est génial.
Dès les cinq premières minutes, j’ai été captivé. Et, de suite, je me suis retrouvé à penser au passé. Le scénario décalé et les personnages totalement crédibles dénotent un surréalisme rafraîchissant. Entraîné vers un final aboutissant à un maelström inéluctable, ce « conte » de Charles Forsman ne vous laissera pas indifférent comme le très fade Day of the Dead (2018).
En conclusion, que demander de plus ?