Actrice française et chanteuse, Candy Ming est étonnante et humaine.
Dans la mesure où son concept est honnête et naturel, Candy Ming (Miss Ming) mérite plus de respect que pour certains « artistes ». De plus, comme Mathieu Boogaerts ou Jean-Louis Costes, elle aime exploite diverses possibilités artistiques. Honnêtement, que pourrait-il y avoir de plus rafraîchissant que ça ?
Premièrement, étant une « bricoleuse de la vie », elle se donne à fond. Deuxièmement, tous ses projets sont décalés et sérieux. D’ailleurs, chaque information sur internet dévoile parfaitement son univers merveilleusement kitsch à la John Waters (Pink Famingos, Pecker).
En dépit du fait que l’art est éphémère pour faire sensation (le « buzz »), « Candy Ming et Michael D’Amour » est ailleurs. Étant donné que j’ai rejoint le projet « Candy Rainbow » depuis 2016, je me dois d’en parler maintenant. Cela est dû, en grande partie, au concept de Candy qui est à l’opposé du mien. Dans la mesure où j’avais déjà composé des musiques pour mon ami le comédien Nicolas Duvauchelle, mon approche reste la même, bien que différente. D’ailleurs, il n’est toujours pas question de « business » (commerce artistique). En effet, sur ce point, « Candy Ming Rainbow » reste une continuité de mes anciens groupes Sous Kaution et Les Skalopes.
D’une certaine façon, j’en suis heureux — surtout pour les mauvaises langues qui ne savent jouer que deux ou trois styles de musique.
Vu que exploiter d’autres styles musicaux avec elle n’est pas rédhibitoire, je suis encore à ses côtés. Et puis, qui sait que 99 % des « artistes français » utilisent la tromperie et l’émotion pour leur « propagande business » ? Ha, ha, ha ! Ne désirant pas manger à tous les râteliers, je suivrai toujours mes convictions personnelles et schizophréniques comme Roky Erickson . C’est la raison de mon intégration dans « Candy Rainbow », parce que Candy Ming n’est ni folle, ni autiste. En conclusion, la banalité n’existe pas dans le Nord-Pas-de-Calais et ses « Esquisses » arrive bientôt.